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ile de france - Page 7

  • BAPTEME DU FEU POUR LE MAIRE DE VANVES AU CONSEIL REGIONAL

    Pour sa première véritable séance plénière au conseil régional où des décisions ont été prises, Bernard Gauducheau, maire de Vanves Nouveau Centre, a pu s’apercevoir de ce qui l’attendait ses 4 prochaines années lorsque des questions brûlantes sont abordés. Il est arrivé pour 9H30 et il en est repartit à 00H30  

     

    Hier, pendant toute la journée, majorité et opposition régionale, se sont affrontées sur deux grands sujets d’inégales valeurs après une déclaration de politique régionale générale de Jean Paul Huchon (PS) donnant le calendrier des chantiers ouvert dés maintenant.

    Tout d’abord le Règlement Intérieur de cette assemblée comme c’est toujours le cas après un renouvellement. Mais voilà UMP et NC ont déposés 59 amendements sur un texte qui « n’est pourtant pas foudroyant, mais plutôt banal » selon les termes de JP Huchon. Mais l’opposition souhaitait qu’elle soit mieux respectée, alors que « ce R.I. organise un verrouillage au profit de l’exécutif ». Le masure emblématique dont la presse avait parlé était bien sûr la disposition dénommée « Lefebvre » par les socialistes : L’institution d’un système de pénalité à l'encontre des élus qui seraient trop souvent absents, sans que cette réduction puisse dépasser, pour chacun d’entre eux, la moitié  de l’indemnité maximale pouvant lui être alloué. Ils ont désormais une retenue de 30 à 50% sur leurs indemnités, en fonction du nombre de leurs absences non justifiées (40 à 60% et au-delà de 60%).

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de faire sa première intervention dans l’hémicycle, de son siége au tout dernier rang presque au centre, derrière son président de groupe, Laurent Lafon, maire de Vincennes. Il s’agissait de défendre l’amendement  visant à indiquer l’heure d’ouverture et l’heure de clôture de la séance : « Convoqué à 9H30, on a commencé à 10H,  ce matin » a-t-il fait remarqué - « c’est la demi heure Huchon ! » lui a répondu un socialiste – après s’en être pris à cette campagne de presse sur l’assuidité qui contribue à la vindicte populaire des élus. Il est vrai que notre maire s’était fait surprendre à la séance inaugurale, car personne ne lui avait dit de prévoir de rester l’après-midi, d’où son absence à cause de rendez-vous. « C’est à la conférence des présidents de fixer les heures de convocations. Cela semble plus intéressant de faire comme cela que de l’inscrire dans le R.I. Et on a toujours fait ainsi » lui a répondu la 1ére Vice Présidente. Il a même l’occasion d’intervenir une seconde fois, à un moment où le ton montait, pour défendre son président de groupe dont JP Huchon avait dénoncé « les propos mielleux ».

     

    Mais il n’était pas au bout de sa peine après 6H30 de débat sur le R.I., puisque l’assemblée régionale entamait à 17H30 le débat sur le Grand Paris et le vote d’une motion demandant le renvoi du projet de loi en cours de débat au Sénat. Il a assisté à 7H de débat qui se sont terminés à minuit et demi, à une véritable travail d’obstruction de l’UMP qui avait déposé 67 amendements soutenu un par un par l’un des 57 conseillers régionaux UMP, avec à chaque fois, réponse de l’exécutif, entrecoupé d’échanges très vifs, rappels au Règlement, entre Valérié Pécresse et ses troupes, JP Huchon et ses groupes de gauche. « Mon dieu ! mon dieu ! » entendait on du côté Huchon. « S’ils veulent nous faire voter n’importe quoi, il faut qu’ils sachent que cela leur prendra du temps » confiait un élu UMP. « C’était mieux du temps de Karoutchi » regrettaient les Verts ! ». Ainsi, pour sa première soirée à la Région, Bernard Gauducheau a pu se rendre compte que s’il y avait blocage sur le Grand Paris, il y avait désormais glaciation des relations entre l’exécutif, sa majorité, et les groupes de l’opposition, alors qu’auparavant était toujours cherché la voie de passage.

    De son côté le groupe NC avait décidé de ne pas déposer d’amendements « parce que ce n’est pas la bonne méthode » selon Laurent Lafon qui a expliqué que « cette délibération venait à contretemps » en constatant tout de même « qu’ils y avaient des éléments de dialogue, à négocier et de rapprochements ». A la coupure du dîner, Bernard Gauducheau donnait ses premières impressions : « On a passé beaucoup de temps sur la question de l’absentéisme. Un débat enfantilisant ! C’est donner du grain à moudre à tous ceux qui disent que les élus sont fainéants et dépensiers. La qualité de leur travail ne se mesure pas aux heures passées dans une assemblée ». Et sur le Grand Paris : « Ce qu’a dit le président de Région, c’est de la poudre aux yeux ! Il ne pourra pas durer longtemps ! On a un projet avec une véritable ambition. On ne voit pas ce qu’apportait ce débat ! C’est une véritable déclaration de guerre ».

     

    Le maire de Vanves sera de retour ce matin, après un passage très tôt à la mairie, pour la mise en place des commissions, l’élection  des représentants de la région dans 1500 organismes. Et il a apporté quelques dossiers, comme il l’a fait hier, pour travailler pendant les longues heures de scrutin et de débats.

  • 2 ELUS DE VANVES A L’INSTALLATION DU CONSEIL REGIONAL

    Les 209 conseillers régionaux dont deux vanvéens, Bernard Gauducheau (NC), notre maire, et Marc Lipinski (verts), se retrouvent aujourd’hui à 10H30 dans l’hémicycle du Conseil Régional, rue de Babylone à côté du célébre cinéma La Pagode dans le 7éme arrondissement de Paris, proche de l’église Saint François de Xavier et du lycée Victor Duruy,  pour l’installation de la nouvelle assemblée sortie des urnes le 21 Mars dernier. Ils procéderont à l’élection du président, Jean Paul Huchon, sous la présidence de Robert Lion (EE), doyen d’âge,  puis des 15 vices présidents - le PS s’en réserve 8, les Verts devraient en avoir 5 dont les transports, le Front de Gauche 2, sachant que Jean Paul Huchon ne veut pas entendre parler d’Antonin Legrand – et la Commission Permanente. Par contre, il se pourrait que le vice président des Transports soit Jean Vincent Placé, président du groupe Verts sous la précédente mandature qui a laissé sa place à Cecile Duflot.  Tout comme à l’UMP Valérie Pécresse a été élue présidente du groupe UMP, Roger Karoutchi son prédécesseur à ce poste, devrait se retrouver président de la commission des Finances.

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de faire connaissance avec l’hémicycle et les bureaux des groupes politiques installés rue de Babylone, qu’il connaissait déjà, à l’occasion de l’élection du président du groupe NC,  Laurent Lafon, son collègue de Vincennes. Au PS, ce n’est ni Philippe Kaltenbach, maire de Clamart, ni Christophe Borgel, secrétaire national du PS aux élections, élu du 9.3, mais Guillaume Balas (Paris),  élu de Paris qui a été élu président du groupe et faisait parti de ces jeunes prometteurs durant la précédente mandature.  Il faut savoir que les groupes se répartissent ainsi : 62 PS, 50 EE, 18 FG (Front de Gauche), 7 MRC, 4 PRG,  1 MUP (parti de Robert Hue), 58 UMP et 9 MC.  

  • VANVES EN CAMPAGNE : DANS LES PROGRAMMES DES TETES DE LISTE

    Vanves Au Quotidien a regardé dans les programmes distribués ces jours-ci par les listes, sur certains thémes d’actualités débattus ses derniers jours de campagne, ce qui les rapprochent ou les différencient

     

     

    Dans les programmes :

    points d’accords et de désaccords

     

    Transports :

    Valérie Pécresse (UMP) est décidée à remettre à plat l’ensemble des tarifs grâce à une commission qui définira 2 zones, l’une centrale (Zone 1 et 2 +3 ) et l’autre en grande couronne où la tarification actuelle sera remis en plat. Et de créer un Pass navigo intelligent.  JP Huchon s’en tient à la libre utilisation du pass Navigo les week-ends et jours fériés sur toute l’Ile de France et élargissement du ticket T+ (qui permet de prendre plusieurs modes de transports pendant 1H30) au métro. Les Verts proposent de mettre en place la nouvelle tarification des transports collectif avec le Pass Vert à 65 € unique pour toute l’Ile de France, le ticket à 1 € le week-end. Parmi les 10 priorités du Front de Gauche figurent les transports, avec un « Pass UniGo » à tarif unique, (56 €).  Dupont Aignan (Debout la République) propose un pass navigo à 50 €

     

    Péage urbain :

    Chantal Jouanno, tête de liste UMP à Paris a évoqué l’ouverture d’un « débat » sur la création d’un « péage intra-muros ». « Il changerait profondément le mode de vie des Parisiens, et les mieux placés pour en débattre et en décider sont les Parisiens. Je suis pour l’organisation d’un Grenelle de Paris sur ce sujet ».  Cécile Duflot  (Europe Ecologie) estime que la priorité doit aller au développement des transports en commun franciliens et non à la création d'un péage urbain à Paris. «  Le péage urbain à l'entrée de Paris n’est pas possible aujourd'hui. Il est discriminant par rapport à ceux qui, aujourd'hui, n'ont pas les moyens d'utiliser les transports en commun parce qu'ils ne sont pas adaptés à leur situation. Le péage urbain aujourd'hui, c'est une mauvaise question et une mauvaise réponse ». Pierre Laurent, tête de liste Front de gauche, n’a pas hésité pas à qualifier « d’apartheid urbain » la mise en place d’un péage urbain : « Une telle mesure constituerait une discrimination manifeste vis-à-vis des habitants de banlieue, qui n’ont pas d’autre choix que de prendre leur voiture pour se rendre au travail faute de transports collectifs adaptés ».  Alain Dolium, tête de liste MoDem, renvoie la droite et les écologistes dos à dos : « D’un côté, l’UMP veut réserver les routes aux plus riches ; de l’autre, les Verts veulent punir les automobilistes d’exister ».

     

    SLIF :  

    Pratiquement, tous ont repris cette proposition lancée par le CESR (Conseil Economique et Social) de la Région. JP Huchon  propose la création d'un grand établissement public du logement, qui serait un peu comme le Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France) dans le domaine des transports.  Les Verts parlent de la création d’une autorité organisatrice du logement sur le modèle du STIF. Valérie Pécresse propose de transformer l’EPFR  (Etablissement Public Foncier Régional) existant en agence régional pour le logement qui permettrait le lancement de la construction de 10 000 logements intermédiaires pour les classes moyennes. Le MoDem propose pour cela « la création d'une Agence régionale de l'habitat » qui serait « un véritable gendarme du logement » et aurait notamment pour mission d'arbitrer entre l'Etat et les municipalités pour faire respecter les obligations légales en matière de logement sociaux (loi SRU: 20% par commune).

     

    Créches :

    L’objectif de Valérie Pécresse (UMP) est de réequilibrer l’offre dans chaque département en créant des créches « zéro trajet » à proximité des gares rénovées multiservices et en soutenant la création de créches d’entreprises. JP Huchon (PS) propose la création de 7000 nouvelles places de créches. Alain Dolium (Modem) propose de co-financer à 75% en partenariat avec les collectivités locales, l’ouverture de 15 000 places en créches. Le Front de Gauche compte mettre en place un plan de renforcement de l'accueil de la petite enfance qui pourrait créer, « à terme, 15.000 emplois ».

     

    Sécurité :

    L’UMP propose de lancer un plan de vidéo-protection dans les transports et aux abords des lycées ; Les Verts, de recruter des médiateurs régionaux (3000) de la tranquillité publique dans les transports en commun et les lycées afin  de « remettre de l’humain au cœur de la société » et non « des caméras de vidéosurveillance  dans nos villes et quartiers ». Le FN suggére la création d’une police de protection  des lycées qui serait constituée de fonctionnaire de police spécialisés.

     

     

    Emploi :

    Les Verts organiseront dés le printemps 2010 les conférences de l’emploi par filières « afin de protéger les salariés, créer des emplois, écologiser les activités ». Le PS souhaite doubler le nombre de places offertes dans les écoles de la 2éme chance,  de mettre en place dans chaque département un  bureau unique d’orientation professionnelle et de formation tout au long de la vie. L’UMP/NC propose de sortir de la crise avec un plan de relance régional concentré sur les investissements d’avenir et de créer un fonds stratégique d’investissement régionak qui soutiendra face à la crise les entreprises stratégiques régionales.  Le Modem propose de doubler le budget consacré au développement économique pour créer 160.000 emplois nouveaux en six ans dont 25.000 emplois-projets destinés à des chômeurs de longue durée, durant la mandature, de soutenir les petites entreprises via notamment un « guichet unique » pour percevoir des aides et une « assurance-recrutement » garantissant le versement des charges sociales pendant deux ans.

     

    Développement Durable :

    Les Verts veulent créer IDF Nouvelles, le service public des énergies renouvelables qui prendra en charge les travaux de rénovation  et soutiendra les initiatives collectives citoyennes et des collectivités locales. Les socialistes souhaitent constituer une équipe régionale d’éco-compagnon (500 professionnels) qui iront à la rencontre des franciliens et des entreprises pour établir à leur demande et avec eux, un diagnostic de leurs gestes quotidiens et de leur apprendre à mieux se chauffer, moins polluer, vivre plus sainement et faire des économies d’énergies. L’UMP/NC propose de lutter contre la pollution en investissant dans les énergies propres (panneaux solaires sur les bâtiments publics, véhicules propres avec un plan de soutien aux voitures électriques). Le Modem propose d’installer des panneaux scolaires dans les 470 Lycées  franciliens et de créer une prime à la casse pour le remplacement des vieilles chaudières polluantes.